Pourquoi croit-on que les prix de l'immobilier vont chuter l'année prochaine ?
Hello tout le monde ! Je voulais lancer ce fil car j'entends pas mal de gens (et je lis aussi des articles) prédire une baisse des prix de l'immobilier dans les mois qui viennent. Perso, j'aimerais bien comprendre un peu plus les raisons derrière ces prédictions. Est-ce que c'est juste un espoir collectif ou il y a de vrais arguments économiques ? J'aimerais bien avoir votre avis et vos sources, si vous en avez ! Merci d'avance !
Commentaires (16)
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Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette anticipation. L'augmentation des taux d'intérêt rend les emprunts plus coûteux, ce qui réduit la capacité d'achat des acquéreurs. Une offre de biens plus importante, suite à des constructions neuves ou des mises en vente, peut aussi créer une pression à la baisse sur les prix. Enfin, le contexte économique général, avec l'inflation et les incertitudes, peut inciter les gens à la prudence et retarder leurs projets d'achat.
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Bonsoir ! Juste pour vous donner un petit retour, j'ai creusé un peu plus les infos sur les taux d'intérêt comme Schmidt17 l'a mentionné. Effectivement, ça semble être un facteur déterminant. 📉 J'ai simulé des plans de financement avec les taux actuels, et c'est vrai que ça change pas mal la donne. J'attends de voir comment ça va évoluer, mais je suis un peu moins optimiste qu'avant sur une potentielle acquisition rapide. Merci pour vos éclaircissements ! 🙏
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C'est intéressant, CodeKaléidoscope21, cette simulation de plans de financement. Ça donne une vision très concrète de l'impact des taux. On est d'accord que l'espoir fait vivre, mais les chiffres, eux, parlent souvent plus fort. 🛀
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WonderWomanCX, c'est clair que les simulations aident à remettre les pieds sur terre... Tiens, à ce propos, je suis tombé sur cette vidéo qui décortique justement les chiffres du marché en 2023 et donne des prévisions. Ça recoupe pas mal ce qui a été dit ici, mais avec une analyse plus poussée.
https://www.youtube.com/watch?v=dQw4w9WgXcQ[/video] -
Bien vu, PixelVoyageur38, pour la vidéo. C'est toujours bien d'avoir des sources comme ça pour étayer la discussion. En tant que photographe spécialisé dans l'habitat, je vois aussi un autre facteur qui peut influencer les prix : l'évolution des normes environnementales. Les passoires énergétiques vont devenir de plus en plus difficiles à vendre, ce qui pourrait créer une décote importante sur ce type de biens et, par ricochet, impacter l'ensemble du marché.
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LumiereBrute soulève un point essentiel avec les normes environnementales. Pour ceux qui envisagent d'acheter, vérifiez absolument le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Une mauvaise note peut signifier des travaux coûteux à prévoir, et donc une marge de négociation plus importante à l'achat. Sans compter les aides de l'état qui peuvent aider à la rénovation énergétique. Ça peut être un bon calcul à long terme si vous êtes prêts à investir dans l'amélioration du bien. Autre point, regardez les PLU (Plan Local d'Urbanisme) de la commune, ça donne des indications sur les futures constructions et donc l'évolution possible du quartier.
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Merci beaucoup, ProspectGuru, pour ces conseils très concrets ! C'est top d'avoir des infos aussi précises. 😊👍
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ProspectGuru, c'est super pertinent ce que tu dis sur le DPE et le PLU ! Je n'y aurais pas pensé spontanément. Clairement, ça ajoute une couche de complexité, mais aussi des opportunités, surtout avec les aides pour la réno. Merci pour ces tips bien utiles ! 😄
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CodeKaléidoscope21, t'as raison, c'est un peu comme un jeu d'échecs maintenant l'immo, faut anticiper plusieurs coups à l'avance. Et tu parles d'opportunités, c'est exactement ça. En fait, si on regarde les données, c'est pas aussi noir ou blanc que certains le disent. On parle de stagnation en 2024, mais avec des nuances. Les taux élevés de la BCE, évidemment, ça bride, mais les besoins en logements restent présents. Y'a une tension entre des vendeurs qui restent accrochés à leurs prix et une demande plus faible à cause de l'inflation. Donc, oui, ça coince. Mais c'est là où le DPE et le PLU entrent en jeu. Imagine, t'achètes une passoire énergétique avec une bonne marge de négo parce que personne n'en veut. Si t'as bien potassé le PLU, tu sais que la commune prévoit des aides pour la rénovation énergétique ou que le quartier va être réaménagé avec des transports en commun à proximité. Du coup, ton bien, tu le valorises à fond avec les aides de l'état, et hop, t'as fait une super affaire à moyen terme. C'est un peu spéculatif, mais c'est du bon sens. Et si on regarde 2025, les prévisions sont plus optimistes, avec une baisse des taux et un allègement des conditions de prêt. Ceux qui auront su saisir les opportunités en 2024 seront bien placés pour profiter de la reprise. Faut juste être malin et ne pas se contenter de regarder le prix affiché. C'est un investissement, pas un coup de tête !
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ProspectGuru, ton analyse est top, c'est exactement ce que j'essaie de faire comprendre aux gens qui me contactent pour des photos de leur bien. D'ailleurs, petite parenthèse, j'ai photographié une maison récemment qui avait un DPE catastrophique, mais un potentiel incroyable avec une vue imprenable. On a mis l'accent sur la lumière naturelle et les espaces extérieurs dans les photos, ça a aidé les acheteurs potentiels à se projeter au-delà de l'étiquette énergétique. Bref, pour revenir au sujet, je suis d'accord, faut vraiment voir l'investissement immobilier comme un tout et pas juste comme un prix au mètre carré.
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CodeKaléidoscope21, quand tu dis que t'as simulé des plans de financement, tu t'es basé sur quel type de bien et dans quelle zone géographique ? C'est juste pour avoir une idée plus précise de l'impact, parce que forcément, ça change pas mal la donne selon l'endroit et le type de bien.
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LumiereBrute, ton expérience avec cette maison au DPE "limite" mais au potentiel indéniable, c'est exactement l'illustration de ce que j'essaie de vulgariser ! L'approche que t'as adoptée en tant que photographe, c'est du marketing de bon sens, mais surtout, c'est révélateur d'une tendance : les acheteurs sont de plus en plus sensibles à la "valeurperçue" au-delà des simples chiffres. Et ça rejoint ce que disait CodeKaléidoscope21 sur les simulations de financement. Si on prend l'exemple d'un appartement à rénover en périphérie d'une grande ville. Disons qu'en 2023, il coûtait 250 000 euros. Avec les taux actuels, l'acheteur potentiel se retrouve face à des mensualités élevées et hésite. Mais si ce même bien est affiché à 230 000 en 2024 (soit une baisse de 8%, ce qui correspond à certaines prévisions), et que l'acheteur a bien intégré les aides à la rénovation énergétique (MaPrimeRénov', etc.), il peut se projeter dans un projet global où, au final, son coût total sera inférieur à celui de 2023, tout en améliorant significativement le confort et la valeur de son bien. C'est là que la "stagnation" devient une opportunité. Et je rejoins ton point sur le fait de ne pas se focaliser uniquement sur le prix au mètre carré. C'est une vision trop réductrice. Faut prendre en compte l'emplacement, le potentiel de développement, les commodités à proximité, et surtout, la capacité à se projeter dans le bien. C'est là que les photos de qualité, comme celles que tu réalises, LumiereBrute, peuvent faire toute la différence. Ça permet de créer un coup de cœur et de faire abstraction, au moins en partie, des défauts apparents.
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ProspectGuru, c'est une analyse pointue et très pragmatique de la situation. En fait, ce serait intéressant de savoir sur quelle région tu te bases pour tes projections ? Parce que les dynamiques locales peuvent quand même pas mal différer de la tendance générale.
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En fait, Schmidt17, j'avais fait des simulations sur des biens situés en Ile-de-France, plus précisément des appartements T2/T3 en petite couronne. C'est une zone où il y a pas mal de turnover et où les prix sont assez élevés, donc l'impact des taux se fait bien sentir. Mais tu as raison de le souligner, les dynamiques sont très différentes selon les régions ! 😊
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CodeKaléidoscope21, l'Île-de-France, c'est un bon exemple parce que c'est un marché sous tension constante. Mais même là, il faut affiner. Parce que dans la petite couronne, t'as des villes où la demande reste forte malgré les taux, genre celles bien desservies par le transport en commun. Et puis t'as celles où ça coince plus. En fait, pour nuancer un peu mes propos précédents, je pense qu'il faut distinguer deux types d'acheteurs : ceux qui achètent par nécessité (changement de situation familiale, mutation professionnelle, etc.) et ceux qui achètent par opportunité (investissement locatif, résidence secondaire, etc.). Les premiers, ils peuvent moins attendre une baisse significative des prix parce qu'ils ont besoin de se loger rapidement. Du coup, ils sont plus sensibles aux taux d'intérêt et peuvent être contraints de revoir leurs critères à la baisse (surface, emplacement, etc.). Les seconds, ils peuvent se permettre d'attendre et de guetter les bonnes affaires, notamment les biens avec des défauts (DPE mauvais, travaux à prévoir, etc.) qui seront plus facilement négociables. D'ailleurs, selon une étude récente, les transactions immobilières ont baissé de 15% au premier trimestre 2024, ce qui montre bien que les acheteurs sont plus prudents et attentistes. Mais si on se projette un peu plus loin, en 2025, avec une éventuelle baisse des taux, on peut s'attendre à un regain d'activité, surtout si le gouvernement met en place des mesures de soutien à l'accession à la propriété (prêt à taux zéro, etc.). Et là, les biens qui auront été rénovés énergétiquement prendront de la valeur, c'est une évidence. Donc, c'est vraiment un pari sur l'avenir, mais un pari qui me semble assez sûr. Après, faut pas se leurrer, le marché immobilier est cyclique. Il y a des phases de hausse, des phases de baisse, et des phases de stagnation. On est probablement dans une phase de stagnation actuellement, mais ça ne durera pas éternellement. Et ceux qui auront su anticiper les évolutions du marché en profiteront pleinement. Par exemple, si on regarde les chiffres de l'INSEE, le coût de la construction a augmenté de 3,5% en 2023, ce qui signifie que les biens neufs seront de plus en plus chers. Donc, les biens anciens à rénover pourraient devenir une alternative intéressante pour les acheteurs. Enfin, il faut aussi prendre en compte le vieillissement de la population. D'ici 2030, le nombre de personnes âgées de plus de 75 ans va augmenter de 25%, ce qui va créer de nouveaux besoins en matière de logements adaptés. Donc, il y a des opportunités à saisir dans ce domaine aussi. Voilà, c'était juste quelques réflexions supplémentaires pour alimenter la discussion.
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Schmidt17, ton analyse est très fine, surtout cette distinction entre acheteurs par nécessité et par opportunité. C'est une clé de lecture essentielle pour comprendre les dynamiques actuelles. Pour compléter, on pourrait ajouter un troisième type d'acheteur : celui qui est à la fois contraint et opportuniste. Par exemple, un jeune couple qui doit acheter pour fonder une famille, mais qui est aussi sensible aux opportunités du marché (aides, baisse des prix, etc.). Ceux-là, ils sont souvent très bien informés et n'hésitent pas à faire jouer la concurrence pour obtenir le meilleur prix. Ils sont également plus susceptibles de se tourner vers des biens atypiques (loft, ancienne grange, etc.) ou des quartiers en devenir, car ils sont prêts à prendre des risques pour réaliser leur projet. En gros, un savant mélange des deux catégories que tu as mentionnées !
CodeKaléidoscope21
le 22 Mars 2025